François Pérusse - L'album du peuple t.9 : ma revue



Nous voilà rendu au neuvième de la série des albums du peuple de François Pérusse. Comme pour beaucoup de gens de mon âge, j’ai grandi avec François Pérusse comme fond sonore. Plusieurs répliques sont devenues avec les années des running gags. J’ai cependant redouté à tort son retour sur disque avec le tome 6. Dans les tomes 6 à 8 j’estime que les textes sont de beaucoup supérieurs car le public s’habitue à la gymnastique verbale et aux effets sonores de Pérusse. Ils ne sont plus drôles en soi donc le contenu doit être meilleur. Cependant, j’ai trouvé que celà se faisait au détriment des chansons qui étaient beaucoup plus accrocheuses dans les tomes 1 à 5. Passons donc à la revue du tome 9.

Beaucoup de personnages classiques reviennent dans ce dernier comme le gars qui magasine, Louis-Paul Fafard Allard, donc ça fait un bon fil conducteur.

Des personnages récents reviennent comme Bob Hartley il est désopilant mais surutilisé. J’adore ce personnage mais 3 sketchs c’est borderline. D’autres concepts très intéressants reviennent mais vers la fin de l’album, on sent que ça s’essoufle.  Les traductions sont toutes très bien faites, mais après 4, on en a notre truck. Pareil pour Pauline Marois. D’autres sont mieux « gadgé » si on peut dire comme Céline Galipeau et Yoko Who knows.

L’album comporte aussi des bons flashs, l’angle avec lequel Pérusse aborde la commission Charbonneau est original. La chronique culturelle sur les Rolling Stones est vraiment drôle. Le jeu télévisé, Un souper presque parfait et l’appel au responsable du mois de novembre ont aussi ressorti à mon sens.

Les chansons quant à elles étaient mieux que les autres des albums 6 à 8. Je me rappelle  que le tome 8 était particulièrement médiocre.  Les « Danse mal », « Peut pas tout avoir » et « Sur la conscience » rentrent au poste avec une efficacité renouvelée. Ça fait du bien !


En somme, l’album de Pérusse est décent. Il y a des bons flashs, les tounes sont bonnes, mais quelques concepts pourtant excellents ont été surutilisés sur l’album de sorte que je m’en ennuierai pas en attendant le prochain. 

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