Soulfly - Savages : ma revue



Dans mes oreilles cette semaine, le dernier album de Soulfly, Savage, album qui marque les débuts de fiston Zyon Cavallera à la batterie.  Je ne me tanne jamais d’entendre le growl puissant de Max Cavallera, et j’avais hâte d’écouter le disque. Allons y tout de go avec le jeu de pouce qu’est mon analyse en profondeur d’album !

Bloodshed : Bon clash de styles de metal comme Cavalerra nous a habitué tout au long de sa carrière. Les transitions rappellent Slayer. Une bonne toune d’ouverture.

Cannibal Holocaust : On passe en 2e vitesse avec un bon thrash. Solo très old school. Efficace à souhait.

Fallen : Une toune ultra efficace. Riff qui rentre dedans solidement. Rien à redire. À mesure que j’écoute l’album, j’espère que c’est pas front-loaded comme beaucoup d’albums sans imagination.

Ayatollah of Rock n Rolla : La voix parlée ne vient pas me chercher. Par bout, ça sonne comme du mauvais Korn perdu en 1999. Clairement une tentative plus mainstream mais ça sonne faux dans mes oreilles.

Master of savagery : Un thrash old school efficace mais peu risqué.  Je les ai déjà vu oser davantage. Par contre, c’est efficace et le bridge est intéressant.

Spiral : Bon début. Le couplet est un peu simpliste. Le refrain est efficace à souhait, le bridge aussi. La toune prend une tournure intéressante à 3 :30.

This is violence : La toune rentre dedans. Le refrain est un hymne à la Roots bloody roots. Cette tentative plus mainstream est drôlement plus réussie.

K.C.S. : Je suis moins fan des vocaux torturés de tradition black. Par contre les gros power chords compensent largement !

El Comegente : Bon couplet doomy. Bon refrain qui te fait gueuler sans comprendre la langue (dans mon cas). La toune prend une tournure à 5 minutes, pour un bout accoustique intéressant comme Soulfly nous a habitué.

Soulfliktion : Bon début, mais chaque partie de chanson est ordinaire sans plus. Le bridge est intéressant.


En gros, Soulfly nous livre un album sous le signe de l’efficacité comme toujours. Peut-être un peu moins organique que d’habitude, les percussions tribales n’y sont plus, c’est remplacé par des incursions dans les effets et l’électro, mais Cavallera ne perd rien de son coup de poing sua yeule musical.  8.5/10

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