texte de @MarieLooper
Le tout dernier film du réalisateur de La Grande Séduction (Jean-François Pouliot), Dr. Cabbie, est une comédie sentimentale à saveur Bollywoodienne. Ce film raconte l'histoire d'un Indien nouvellement diplômé en médecine qui tente d'immigrer au Canada avec sa mère afin d'y travailler. Les choses ne tournent comme prévu, son titre de docteur n'est pas reconnu au Canada, il ne peut donc pas pratiquer la médecine. Suite à la rencontre de Tony, un chauffeur de taxi qui deviendra un de ces bons amis, il décide que lui aussi allait devenir un chauffeur. Suite à l'accouchement in extremis d'une cliente dans son taxi, il devient un héros local et transforme son taxi en clinique mobile. C'est ainsi qu'il rencontrera l'amour, malheureusement un événement viendra remettre en question sa nouvelle occupation et même la possibilité qu'il puisse rester au Canada.
Le scénario porte sur les problèmes que rencontrent les immigrants à faire reconnaître leur diplôme. Malgré le manque de docteur au Canada (le film ce déroule à Toronto), le protagoniste principal n'arrive pas à se trouver d'emploi avec son diplôme en médecine. Cette prémisse peut sembler sérieuse, mais jamais le film ne tombe dans la lourdeur. Grâce aux interprètes colorés et originaux, mention spéciale pour Kunal Nayyar dans le rôle de Tony, qui est tout le contraire de son personnage dans The Big Bang Theory, Tony est loquace, séducteur et amusant, il nous offre même un numéro où il danse et semble chanter au micro (je crois qu'il chante une partie de la pièce ... )
En effet, bien que ce ne soit pas un film indien avec des interstices où les acteurs chantent et dansent, l'inspiration est bien présente. Si vous êtes réfractaire au genre, n'ayez crainte, ces scènes sont parfaitement intégrées, vous n'y verrez que du feu.
Dr. Cabbie est une comédie romantique attachante, touchante, colorée, remplie d'humour, bref, une réussite. Vous ne vous y ennuierez pas et serai heureux de découvrir de nouveaux visages tels que Vinay Virmani dans le rôle principal qui est parfait dans la peau d'un jeune médecin naïf et optimiste.
En salle vendredi le 19 septembre
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