La formation anglaise power metal DragonForce a sorti le mois passé son 6e album intitulé Maximum overload. Les virtuoses y vont de prouesses techniques qui plairont certainement aux fans de performance.
The Game : On retrouve le power metal ultra rapide et mélodique de Dragon force. Les vocaux ne sont pas aussi high pitch que dans d’autres band de power metal, ce qui rend le tout plus digeste. Les solos ultra-rapides y sont pour ceux qui apprécient.
Tomorrow’s kings : La riff de guit du début est bonne. La toune a plus de focus dans le couplet, on est plus en mesure d’apprécier. Très bon.
No more : On ajoute un élément théâtral à la chanson. Les transitions sont solides, particulièrement celle du couplet vers le refrain. Beaucoup de mouvements, j’ai bien aimé.
Three Hammers : Intro théâtrale typique au power metal, que je trouve quétaine. Les vocaux high pitch pas écoutables viennent gâcher une chanson qui avait du potentiel. La toune kick off à 3 minutes, mais le mal est déjà fait. Les tripeux de power vont aimer : pas moi !
Symphony of the night : L’intro est intéressante. Le reste rentre bien, c’est très efficace. Le falsetto est moins présent, ça gâche rien ! Les arrangements dans le bridge sont vraiment bien faits. Beaucoup de mouvements.
The Sun is dead : Bien que le power metal soit bien ancré, on valse plus vers un bon heavy metal avec des brins de prog pour ce morceau. Ça fait du bien. Le bridge est excellent.
Defenders : La toune est aggressive à souhait dans leur standard. Le refrain par contre n’est clairement pas un payoff pour le très bon couplet. Le bridge est assez intéressant.
Extraction zone : Le couplet est intéressant, particulièrement la mélodie vocale qui ressort du lot. Le refrain est correct sans plus. Le bridge/solo est très bon.
City of gold : On a un des bons refrains de l’album. L’efficacité est là. Cependant, ce n’est pas thumbs up material
Ring of fire (Johnny Cash cover) : Non… c’est juste non ! Tu touches pas à ça.
En bout de ligne DragonForce offre un album honnête. La recette des tounes est parfois redondante quand un bridge arrive systématiquement à la moitié de la toune. Cependant, la virtuosité y est toujours et les fans de la première heure ne les lâcheront certainement pas avec cet album. 8/10
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