Dans mes oreilles : le plus recent album du groupe Skindred intitulé Kill the Power. Le groupe a amené un mélange festif de rock musclé et de reggae avec la toune Nobody il y a de cela près de 10 ans. C’était très original pour le temps et j’avais accroché pas mal sur l’album Babylon. Je les ai perdu de vue jusqu’à aujourd’hui avec l’album Kill the Power.
Kill the power : On a là un rap/rock plein d’énergie, très entraînant, très commercial. On a aussi un des bons refrains de l’album.
Ruling force : On assiste à des passes de syntétiseurs pas écoutables dans le couplet. J’en saigne des oreilles. Le pré-refrain est décent, par contre le refrain a des gros break boboches pas écoutables. La meilleure partie est le bridge.
Playing with the devil : Le couplet est intéressant. C’est drum’n bass avec la voix à l’avant plan. Ça tourne en dubstep vraiment pas écoutable au refrain.
Worlds on fire : Cette chanson me fait plus penser au vieux Skindred. Le couplet est carrément du dancehall à la Sean Paul qui s’énergise à mesure que la toune avance. Ça fait en sorte que le refrain rock rentre très bien.
Ninja : Le début sonne comme du bon vieux Korn. On revient ensuite à la bonne vieille recette Skindred dancehall au couplet. On a aussi un bridge de synthétiseur old school excellent. Il y a des trucs dubstep d’intégré mais beaucoup mieux que dans les tounes précédantes.
The Kids are right now : Il s’agit là d’une incursion dans le hard rock plus pur vraiment bien réussie. Pensez Kings of Leon en plus catchy. Les transitions sont bonnes. Le bridge plus électronique à 2m30 tranche avec le ton de la chanson, j’ai trouvé ça audacieux, intéressant et achevé.
We live : La chanson est plus pesante un peu. Il a une petite guit à la The Edge le fun au deuxième couplet. On valse dans le quétaine un peu sans être carrément mauvais.
Open eyed : On a là de bonnes transitions entre des morceaux moyens. Le mélange des styles est bien. Je dois leur donner ça.
Dollars and dimes : Le premier couplet est bien. J’entends Sublime, ce qui est très bien en soi. Le refrain par contre, est « average at best ». Le deuxième couplet est nettement moins fort. La toune va en descendant finalement.
Saturday : La toune est énergique et commerciale à souhait. C’est plus le genre de toune d’ado qu’on aime plus ou moins rendu à 30 ans.
Proceed with caution : Whoa : party like it’s 1999. Il s’agit là d’une solide toune pour les fans de nu-metal. Ils l’ont relié juste assez aux styles plus old school avec quelques bons flash dans le thrash metal et même dans le skate-punk.
More fire : Cette toune là est la plus reggae de l’album. Il y a là un potentiel commercial indéniable. On est sur la ligne entre catchy et quétaine.
Finalement, avec Kill the Power, Skindred montre une large palette de styles. On frappe des circuits, mais certaines fois, on swing dans le beurre. Notamment, les incursions dans le dub-step sont particulièrement pénibles. Mais, il s’agit du risque à prendre à oser explorer musicalement et ça donne un album somme toute satisfaisant. 8/10
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