Matt Andersen - Weightless : ma revue


Dans mes oreilles : le dernier album du bluesman Néo-Brunswickois Matt Andersen intitulé Weightless. J’ai eu la chance de le voir en prestation solo l’été dernier à Centre-ville en Blues à Rivière-du-Loup et ce gars-là est une bête de scène. Il a su par sa seule présence embarquer les gens présents et ce, en suivant un band complet. Il a joué certaines chansons de cet album en version guit-voix et j’ai vraiment apprécié le côté un peu « sale » de son jeu. Voyons voir si ça s’est bien traduit en studio.


I lost my way : La chanson a une bonne groove. Elle met bien en valeur la bonne voix bluesy d’Andersen. Elle a un potentiel commercial aussi.

My last day : On a ici une chanson plus smooth. Ça a prêché par excès d’effet fancy. Cette toune là aurait gagné à être plus sale un peu dans les arrangements. Le refrain est bon par contre.

So easy : On a une autre toune smooth aux influences plus country cette fois. C’est moins dans ma palette disons.

Weightless : Les influences « achy breaky dance » sont beaucoup mieux intégrées avec des cuivres pour passer la pillules. Les gros arrangements qui étaient un inconvénient pour My last day deviennent plus avantageux pour celle-ci. Ça rend le tout écoutable, mais pas thumbs up material.

Alberta gold : On a un blues rock assez moyen, au refrain catchy. Il y a un solo qui avait du potentiel mais qui a coupé court. Une toune correcte mais qui aurait pu être plus.

Let’s go to bed : Le vocal est un peu plus éraillé sur cette chanson. Les arrangements sont plus minimalistes et s’assoient bien sur la mélodie vocale. Le feeling est bon, j’ai bien aimé.

The fight : Le voilà le bon blues-rock que j’attendais depuis le début. On a même des arrangements un peu psychédéliques à la Zappa. Excellent.

Drift away : Voilà un autre slow. La voix est chaleureuse, elle sauve la toune du thumbs down car la guit des couplets de me fatigue pas mal ! Une autre chanson que les gros arrangements sert mal.

Let you down : On a un refrain très accrocheur, un influence reggae enfouie quelque part, et un potentiel commercial certain.

City of dreams : Ça embarque trop sur le cheval à mon goût. D’autres vont aimer, pas moi ! Le solo sauve partiellement la toune.

Between the lines : Le tone de guit du début donne le goût de frencher . On a là notre gros blues de fin de soirée un peu dépressif. Très bon.

What will you leave : On termine ça groovy. Y’en a une couple qui vont lever le pied juste pour laisser la toune finir !

Ce que je peux dire, c’est qu’il s’est payé un trip de studio et que pour certaines chansons ça a payé, et pour d’autres non. J’aurais aimé l’entendre seul à la guitare pour quelques morceaux. L’album est bon, il aurait pu être excellent. Par contre, la renommée de Matt Andersen est sur scène. C’est un gars extrêmement travaillant, vous allez voir passer son nom à quelque part cet été c’est certain : allez le voir. 7.5/10

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