Dance Laury Dance - Hellalujah : ma revue



Dans mes oreilles : un band de Québec : Dance Laury Dance qui arrive avec son 2e album studio intitulé Hellalujah. Musicalement, ça ne fait pas dans la dentelle.  C’est gros, c’est gras, du bon metal old school avec un vocal rauque qui ne se prends clairement pas au sérieux dans ses textes. Allons y avec la revue toune par toune.



Eternal Death & Brain Caviar : Il s’agit d’une intro instrumentale. Excellent solo, mais j’ai trouvé le tone de la lead guitar manquait de couilles, ça se mariait plus ou moins bien.

The Hammer & the nails : Une bonne toune de char, ça rocke en masse. C’est les fils illégitimes de Motörhead. Le solo a de la gueule !

Wilder than i am : J’avais pas remarqué la bass jusque là, mais ça rentre en sale . On apprécie plus le pure rock n’roll dirty vocals. Sonne 80’s en plus sale. C’est leur « Hot for teachers ». Efficace  à souhait.

Ride you to hell : Thrash dans la pure tradition. Assez générique jusqu’au… BASS SOLO ! Ça sauve la toune d’être juste une autre toune thrash.

Pain : Plus pesant comme toune. Ambiance de bar de danseuse un peu louche. Le vocal Rob Zombiesque s’agence bien avec la toune, même si c’est pas le choix logique. Bon solo encore !

No one left to blame : Autre toune de char ! L’apparition de Liam Cormier de Cancer Bats ajoute une saveur différente. Les screams hardcore ne plairont pas à tous mais la toune est tellement bien montée que : Thumbs up.

Stranded in swifty : Ouch, celle là fait mal. L’influence de AC-DC est juste trop évidente autant dans les riffs que dans le drum. Pas écoutable.

Right up the Bracket : J’aime le couplet dans lequel, la voix plus punk me rappelle Johnny Rotten : très bien. J’aime la transition vers le refrain.

In the end you die : Début thrash à la Motörhead. Les die hard fans de thrash vont tripper. Les moins puristes vont dire qu’ils ont entendu 1000 fois. Transition intéressante à 1m35. Le solo est solide aussi.

We don’t fuck around : Ne prêche pas par l’originalité encore une fois, mais demeure efficace. Le refrain prend une bonne tournure avec le double-bass drum.

Killer shark : Pas la plus achevée de l’album, passe dans le beurre.

Austin Tx : Voilà qui termine en beauté avec le meilleur refrain du disque. Juste catchy à souhait !


En fin de compte, on peut dire que cet album là est en deux temps. Les premières tounes rentrent au poste mais ça s’essoufle un peu à la mi-parcours. Par chance la dernière toune fait un peu oublié la deuxième moitié plus faible, un peu comme un club de hockey qui score 3 fois en première période pis qui gagne 4-3 en prolongation. 8/10

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