critique par Mathieu Chamberland (@mathchamb)
Il y a de ces mélanges qui sont personnels. Du ketchup sur les œufs brouillés, de la mayonnaise dans les hotdogs, du vinaigre dans la poutine (si vous avez d'autres mélanges bizarres concernant le fast-food, écrivez-moi, j'en ferai une chronique!). Partant de cette prémisse douteuse, je vous fais par de mes commentaires concernant le duo Armstrong/Jones, qui reprennent le temps de cet improbable mix, un album des Everly Brothers, Songs are Daddy Taugh Us, sorti en 1958. Semblerait que l'ami Billie vouait un culte plus que passionné pour cet album. C'est l'amoureuse d'Armstrong qui lui aurait fortement suggérer de s'adjoindre les services de Mme Jones. Envers et contre tous, le rendez-vous fonctionne. Les habitués du chanteur de Green Day seront surpris, les puristes aussi. Avertissement par contre, c'est lent, très lent. La chanson d'ouverture est certe upbeat mais ça s'arrête à peu près là. Le reste est très langoureux, solennel. C'est du country typiquement américain, relatant les hauts et les bas de la vie américaine avec un grand A. Une curiosité qui gagne à être écouté, mais qui risque d'en ennuyer plus d'un par sa longueur. Une fois l'effet de stupeur d'entendre Billie Joe Armstrong dans ce registre, l'album perd rapidement de sa nouveauté.
Publier un commentaire