critique de Mathieu Chamberland (@mathchamb)
La pop moderne étant ultra saturée, je ne m'attendais franchement à rien de ce nouvel album de Katy Perry. Elle n'est pas nouvelle dans le milieu et elle a bien sûr sa place de choix dans ce paysage musical entre les Pink, Rihanna, Kelly Clarskson et autres consœurs du même genre. Pourtant, bonne an, mal an, les albums de ces artistes se succèdent l'un après l'autre... Quoi donc penser de ce Prism, 4ème album de la jeune californienne, faisant pourtant carrière depuis 1999 ?
Passé le single "Roar" somme toute efficace, l'album oscille entre pure techno-pop des années 1990 (Walking on air) et le contraste assez marqué des chansons plus ballade "up-beat" comme "Unconditionnally" vraiment bien réussie. C'est lorsque Katy Perry fait dans le minimalisme, qu'elle laisse la place aux mélodies et à sa voix, qu'elle réussi le mieux. Certains refrains sont accrocheurs et entraînants, s'incrustent dans nos oreilles et sont ainsi fort efficaces pour le genre.
Comme les collaborations avec des artistes hip-hop et rap sont souvent de mise dans ce milieu, celle de Perry avec Juicy J et son lot de "yeah, de "anh" et de "yo'" qui ont du coûté bien trop chers pour ce que cela apporte vraiment à l'album n'est pas transcendante en soi. Passons.
Paradoxalement c'est lorsque Mme Perry est en son meilleur qu'elle est pratiquement indissociable des autres... manque d'originalité ou surutilisation des mêmes "gimmick" pop auxquelles nous sommes beaucoup trop vaccinées aujourd'hui ? À vous de répondre en écoutant son nouvel album, qui disons le, saura sans doute ravir les amateurs de la jeune et jolie chanteuse.
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