Chronique: Cinéma du samedi soir

Ça y est, enfin le long congé! Le premier film que je vous suggère doit obligatoirement être accompagné d'un bon gros souper. Il s'agit en fait de Julie & Julia (2009). Julie Powell (Amy Adams) n'est pas satisfaite de sa vie. Son emploi de téléphoniste la déprime, et sa routine est plus qu'ennuyante. Pour pimenter sa vie, elle décide de commencer un blogue dans lequel elle fait suivre le cheminement de son projet personnel: réaliser les 524 recettes du livre de Julia Child (Meryl Streep) en un an.

On y suit l'aventure de deux femmes, l'une dans les années 50, et l'autre en 2002. Bref, je considère ce film comme un chef-d’œuvre. L'amour de la cuisine est ce qu'il y a de plus présent. La nourriture semble prendre une toute autre dimension à nos yeux, et on réalise à quel point il est bon de manger.
Julie et Julia nous transportent dans un tout autre univers du nôtre. Enfin, long de ses 123 minutes, ce film, réalisé par Nora Ephron,  saura vous procurer bonheur, satisfaction, et bien entendu, stimulera votre appétit.

Concernant le côté visuel du film, je n'ai que de bonnes choses à dire. Bien que la constitution des plans n'ait rien de particulier, on nous montre de charmants endroits. La reconstitution des années 50 a bien été faite, même qu'exagérée un peu, rendant ainsi l'univers du film plus onirique. Mais surtout, bien qu'une grande partie des scènes se déroulent dans la cuisine, je n'ai pas eu l'impression de regarder une émission de cuisine. Petite parenthèse à part, cela m'a fait penser aux premiers téléromans québécois, où toute l'action se passait dans la cuisine. On n'a qu'à penser à la famille Plouffe. Avant de passer au film suivant, j'aimerais ajouter que, tout comme la reconstitution d'époque, le jeu d'acteurs est exagéré, voire même caricaturale, mais sans être désagréable.

Ma seconde suggestion est Catch Me If You Can (2002). Frank Abagnale Jr (Léonardo DiCaprio) est un maître en escroquerie, et on suit son aventure au travers de maintes identités, passant de médecin à pilote d'avion. À 19 ans, il devient plusieurs fois millionnaire. Bref, il est payé pour des métiers qu'il ne pratique même pas. J'admets que je ne me lasserai jamais de regarder ce film. Bref, on voit toutes les manières dont il fausse ses identités, et le fait qu'il soit suivi par le FBI rend le tout beaucoup plus excitant. D'ailleurs, ce film nous transporte dans plusieurs univers différents, variant du rêve à la réalité, et c'est ce qui en fait un succès!

La reconstition d'époque, car l'action se déroule dans les années 60, est très réaliste, surtout quand on la compare à celle de Julie & Julia. Le jeu d'acteurs est excellent, très réaliste. Le réalisateur, nul autre que Steven Spielberg, les a bien dirigés, ce qui a contribué à rendre les personnages très attachants. Finalement, et contrairement à ma première suggestion, le visuel de Catch Me If You Can aborde des couleurs beaucoup plus sobres et sombres. Malgré le rêve que vit le personnage principal, on est tout de même loin de tomber dans un film aux teintes chimériques.

Les deux films que je vous propose cette semaine, bien que très différents, sauront certainement divertir votre samedi soir. Mais n'oubliez pas: prévoyez un bon souper si vous regardez Julie & Julia, sinon je garantis que vous serez tiraillés par la faim tout le long. Un vrai délice, ce film!

Rédigé par David Marcille
Twitter: @DavMarcille95

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