Dans mes oreilles cette semaine, on plonge dans le québécois. Et pour mon baptême de critique de disque québécois, quoi de mieux qu’un gars que je basherai pas trop parce que ce qu’il fait c’est bon : David Marin et son deuxième album, Le choix de l’embarras.
Cobaye : Ambiance minimaliste, voix très à l’avant plan. Les arrangements sont tout en subtilité. Le refrain te gagne à l’usure.
Tunnel : Surchargé côté arrangement, c’est étourdissant. Des fois le mur immense de son qu’on tente de créer sert juste à rien. Des fois less is more.
Le vent vire : Excellent choix de single. Beaucoup de mouvement dans le mix, bonnes progressions, catchy. Autant, l’album se laisse découvrir tranquillement, cette toune là t’attrape à la première écoute.
À l’abri du tempo : Un bon folk-rock sale dans la lignée récente des Adamus et compagnie. Excellent !
Le choix de l’embarras : On se salit les mains et ça fait du bien. Je joue pas de piano et j’ai le goût de piocher sur un !
Tunnel 2 : Cette version/suite de Tunnel est mieux que l’autre. Je la sens plus aggressive/assumée/catchy. Thumbs in the middle .
Système d’alarme : J’aime les albums qui finissent fort. Musicalement, me fait penser à une suite logique de l’excellent Plan B d’Okoumé.
En gros, un solide album qui rassemble beaucoup des tendances de la musique québécoise actuelle dans un tout qui se tient. 8/10
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