David Marin - Le choix de l'embarras : ma revue


Dans mes oreilles cette semaine, on plonge dans le québécois. Et pour mon baptême de critique de disque québécois, quoi de mieux qu’un gars que je basherai pas trop parce que ce qu’il fait c’est bon : David Marin et son deuxième album, Le choix de l’embarras.




Cobaye : Ambiance minimaliste, voix très à l’avant plan. Les arrangements sont tout en subtilité. Le refrain te gagne à l’usure.

Rest area : Les Beatles débarquent ! Rien à dire de plus ! Efficace à souhait !

Tunnel : Surchargé côté arrangement, c’est étourdissant. Des fois le mur immense de son qu’on tente de créer sert juste à rien. Des fois less is more.

Rêve avec moi : Wow ! Cette toune là est une puff de ché pas quoi qui fait du bien. Planant !

Le vent vire : Excellent choix de single. Beaucoup de mouvement dans le mix, bonnes progressions, catchy. Autant, l’album se laisse découvrir tranquillement, cette toune là t’attrape à la première écoute.

À l’abri du tempo : Un bon folk-rock sale dans la lignée récente des Adamus et compagnie. Excellent !

Le domaine du possible : Cette toune là swing dans le beurre. Sonne comme du mauvais Vallière.

Le choix de l’embarras : On se salit les mains et ça fait du bien. Je joue pas de piano et j’ai le goût de piocher sur un !

Mes dépendances : Solide progression. Bon kick-off à 1 :20. Ambiance tendue à souhait. Très bon.

Tunnel 2 : Cette version/suite de Tunnel est mieux que l’autre. Je la sens plus aggressive/assumée/catchy. Thumbs in the middle .

Tôt ou tard : Un autre exemple de « less is more ». Le tone de guit du solo est juste laid.

Étoile de mer : Ambiances mieux réussies. Belle progression vers la fin.

Système d’alarme : J’aime les albums qui finissent fort. Musicalement, me fait penser à une suite logique de l’excellent Plan B d’Okoumé.


En gros, un solide album qui rassemble beaucoup des tendances de la musique québécoise actuelle dans un tout qui se tient. 8/10

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