The World's End - La critique


Texte de @MarieLooper

Entrevue avec Edgar Wright et Nick Frost

      Après nous avoir diverti avec Shaun of the Dead et Hot Fuzz, l'équipe derrière ces 2 succès est de nouveau réunie: Edgar Wright à la réalisation et à la scénarisation, Simon Pegg comme acteur et scénariste et Nick Frost en tant qu'acteur. The World's End vient clore cette trilogie non conventionnelle dont les thèmes récurrents sont la force de l'amitié et les cornets Cornetto. C'est pourquoi Pegg la surnome la ''Blood and Ice Cream trilogy'' alors que Wright préfère l'appeler la ''Three Flavours : Cornetto trilogy.'', en hommage à la trilogie Trois couleurs de Krzystof Kieslowsi.

     En effet, les sujets de chacun des films, à l'image des trois couleurs, sont très différents. Tout d'abord, Shaun of the Dead est une comédie romantique de zombies. Suit Hot Fuzz, une comédie d'action. Finalement, The World's End, une comédie de bar teintée de science-fiction, vient clore la série.

    Ce nouveau film raconte l'histoire de 5 amis d'école qui, avant d'entrer dans la vie adulte, entreprennent de faire le ''Golden Mile'', défi consistant à boire au moins une pinte de bière dans chacun 12 bars de la ville. Vingt années après leur tentative infructueuse, le chef du groupe décide de retrouver ses comparses et de reprendre le ''Golden Mile'', mais pour cette fois le finir. Très vite, ils se rendent compte que quelque chose ne va pas et que les habitants de la ville où ils ont grandi sont étrangement différents.

      C'est avec plaisir que nous retrouvons dans ce film un Simon Pegg survolté. Dans le rôle de Gary King, le chef de la bande, Pegg démontre une énergie et un humour contagieux. On se souviendra longtemps de certaines répliques de ce personnage impulsif, alcoolique et verbomoteur.

      Une des forces du film réside dans les dialogues. Wright et Pegg se sont visiblement amusés à écrire des répliques hilarantes, remplies de jeux de mots et de réparties cinglantes. Bref, le film nous démontre un humour à l'anglaise des plus efficaces.

     Les scènes de combats constituent une autre force majeure du film. Elles sont dirigées par Brad Allan (qui a entres autres travaillé avec Jackie Chan). ''Wright et lui avaient en tête le film de Jackie Chan, Drunken master, où plus il boit et meilleur il devient.'' C'est terriblement efficace: Nick Frost se transforme en redoutable guerrier tandis que Pegg joue la carte du bouffon téméraire.

     Le seul reproche qu'on pourrait faire au film concerne l'histoire même. Peut-être est-ce la façon d'aborder le sujet qui est plus difficile à accepter, science-fiction/extra-terrestres, mais le tout donne une impression étrange. Certains éprouveront peut-être de la nostalgie pour les premiers volets de la trilogie.

     The World's End est un film à voir qui, malgré quelques défauts au niveau de l'histoire, se démarque grâce à ses dialogues et le jeu des acteurs. Je ne peux prévoir si The World's End deviendra un film culte, mais j'ai déjà très hâte de le revoir et d'apprendre quelques répliques par cœur.


Texte révisé par @Szaz22

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