Weezer - Everything will be alright in the end : ma revue



Weezer a mis son empreinte sur le rock des années 90 avec des albums comme le Blue album et Pinkerton. Ils ont continué à faire hit après hit jusqu’à aujourd’hui expérimentant dans des créneaux plus pop dans les albums récents. Avec leur 9e album studio intitulé Everything will be alright in the end, le groupe revient aux sources.  



 Ain’t got nobody : Solide premier morceau. Le tone de guit rythmique est très bien. On retrouve les montées caractéristiques aux premiers albums de Weezer.

 Back to the Shack : Le couplet est intéressant et minimaliste, mais ça débouche sur un refrain quétaine qui fait tout sauf « rocker comme en 94 ».

 Eulogy for a Rock Band : Un rock un peu old school, half-ass, quétaine, édenté… ouin … ça fait dur cette toune là !

 Lonely Girl : On revient à un bon rock simple pour les nostalgiques du groupe. Rien de fancy, très efficace.

 I’ve Had It Up to Here : On funk ça un petit peu et le couplet est très bon. Le refrain par contre, est correct sans plus. Le bridge est très bon, ce qui lui donne le thumbs up.

 The British Are Coming : L’intro est très bien. Le couplet aussi. Les transitions sont solides. Par contre c’est à cette toune-ci que je fais une overdose de vocal high-pitch. Elle paye pour les autres !

 Da Vinci : Le kick-off du refrain est solide. La grosse disto de Weezer reprend du service après un couplet plus minimaliste et happy. Très bon.

 Go Away : Un autre bon rock simple qui rappelle Pinkerton. Les harmonies vocales sont très réussies. Très catchy.

 Cleopatra : On change de mood un peu avec une intro guit accoustique et harmonica, le couplet est ultra-catchy, mais encore une fois le refrain tombe flat.  Le kick off du bridge est solide et ça m’a gagné.

 Foolish Father : Sans être mauvais, c’est juste pas de niveau. Il manque l’étincelle de plus pour le thumbs up. Un bon rock sans plus. Finale intéressante.

 The Futurescope Trilogy :  I. The Wasteland : Weezer y va d’un truc ambitieux avec une pièce en 3 chapitres. J’apprécie habituellement beaucoup ces efforts. Excellente intro instrumentale, assez épique.

 The Futurescope Trilogy : II. Anonymous : On poursuit dans le théâtral, on a très peu de paroles, mais la mélodie parle d’elle-même. Excellent. Je sens un peu de vieux Meat Loaf dans la théâtralité de la chanson.

 The Futurescope Trilogy : III. Return to Ithaka : Début à la guitare seulement, les arrangements sont bien faits. Le thème est repris en plusieurs versions, les  transitions sont excellentes. Ils ont fait leur Jesus of Suburbia.


Weezer livre encore une fois un album solide. Les amateurs des premières heures seront satisfaits et les amateurs du côté plus pop aussi. L’ambitieuse Futuroscope Trilogy est un must.  8.5/10

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