Présents sur la scène métal allemande depuis près de 20 ans, Die Apokalyptischen Reiter nous arrive avec un album double Tief et Tiefer, l’album accoustique. C’est un tournant intriguant à première vue pour un groupe qui rappelle un autre groupe métal extrêmement populaire : Rammstein.
Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit : Une espèce de toune industrielle avec des petits effets dubstep, des vocals gueulés sur une musique qui manque cruellement de couilles.
Wir : Le guit sonnent plus harsh ce qui est déjà mieux. Le couplet est correct et le refrain est solide. Thumbs up !
Wo Es Dich Gibt : Couplet carrément dansant dans un style plus EBM, le refrain est plus pesant et mélodique dans la tradition de D.A.R. Le bridge est plus ambient. C’est du D.A.R. plus accessible et pour ce morceau là, c’est très bon.
Was Bleibt Bin Ich : Les tones qu’ils sont allé chercher pour cette toune là sont carrément gossants. Et la mélodie vocale passe du quétaine à l’indigeste. Le bridge est décent mais le mal est déjà fait.
Ein Leichtes Mädchen : Les arrangements collent beaucoup plus là-dessus. J’entends Mutter de Rammstein. Très bons couplets, refrain efficace. J’aime.
Ein Vöglein : On a ici une ballade qui met plus l’emphase sur le piano et à la voix clean. C’est pas réussi à mon sens. C’est carrément quétaine.
Es Wird Nacht : Le début est carrément pop, les harmonies de voix sont pas écoutables. Le refrain est solide par contre, mais ne parvient pas à sauver le morceau complètement.
2 Teufel : Pour le couplet, les tones de guitares sont juste très mauvais sur un rythme dont je me câlice avec un élan. Le refrain et le bridge et la finale sont solides.
Die Welt Ist Tief : On a ici une pièce qui sort du lot un peu par son entrain. Bon couplet, bon refrain catchy sans être quétaine. La recette qui a fait défaut dans plusieurs morceaux de cette album a fonctionné pour celui-ci.
So Fern : Le couplet est très mauvais, ça sonne comme du mauvais U2. Le refrain a plus de couilles, mais pas très intéressant en bout de ligne.
Disque 2
Die Zeit : Le tournant acoustique opère correctement sur ce morceau. Un bon couplet, un bon refrain, rien de fancy. L’accent est mis sur la voix donc, le texte, et comme je ne parle pas du tout allemand, je suis moins à même de juger de cet album.
Der Weg : Cette chanson est plus enjouée, j’aime bien le couplet et les riffs de guitare, mais le refrain est incroyablement cheesy. J’ai l’impression d’entendre du mauvais Noir Silence au refrain.
Friede Sei Mit Dir : On ajoute une touche de swing bien intéressante. Ça tourne en même en ska avec des cuivres et toute la patente. C’est catchy à souhait. On ne s’attend vraiment pas à ça de D.A.R., très bien !
Flieg, Mein Herz : Ouch que c’est quétaine. La run de clavier est juste insupportable ! Le bridge vient sauver une partie de la médiocrité du reste, mais il dure 15 secondes !
Das Paradies : On a une toune très slow, pas très intéressante. Les arrangements sont beaucoup trop lechés pour que la toune évite la quétainerie.
Die Leidenschaft : Autant d’arrangements pour susciter autant d’indifférence. Ils essaient de jouer la carte plus pop et c’est très peu réussi.
Auf Di Liebe : On ajoute un peu d’entrain à cet album ! Des arrangements une coche plus sale, ça les sert bien surtout dans cette formule accoustique. Le bridge est intéressant.
Der Wahnsinn : Enfin un peu de creepy. Une voix parlée avec un piano au couplet, ça met dans l’ambiance ! Très bon.
Terra Nola : Intro ambiante, une toune acoustique correcte, elle va chercher son thumbs up à l’usure avec des belles progressions !
En bout de ligne, je tiens à saluer l’essai de D.A.R. sur cet album. Trop de groupes répètent la recette album après album et cet album bien que très ordinaire, montre que le groupe a l’intention de surprendre. Dans les standards de D.A.R., cet album est très décevant. Par contre, en essayant des trucs, plusieurs bonnes pistes sont ressorties pour les albums à venir. S’ils prennent la bonne voie, ce groupe là n’a pas fini de surprendre.
6/10
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