Critique par : Patrick Robert
Tesla Effect: A Tex Murphy Adventure constitue un véritable voyage dans le temps à plusieurs égards. Si l’intrigue de ce jeu d’aventure Mac et PC se déroule après la troisième guerre mondiale dans une San Francisco futuriste peuplée de mutants, ce sont surtout les mécaniques qui proposent un retour vers les bonnes vieilles années 1990, au moment où les expériences du type « pointer et cliquer » et Tex Murphy connaissaient leur heure de gloire.
C’est grâce à une campagne Kickstarter que la série a pu renaître de ses cendres après seize ans d’absence. Au début de ce sixième et nouvel opus, Tex Murphy souffre de la pire gueule de bois de son existence. En effet, le détective se réveille sans aucun souvenir de ce qu’il a pu faire durant les sept dernières années. En enquêtant sur son propre passé, l’improbable héros se retrouvera au cœur d’un vaste complot mêlant meurtres, trahisons, et les inventions de Nikola Tesla.
Respectant à la lettre son héritage, l’expérience que propose Telsa Effect: A Tex Murphy Adventure se situe à mi-chemin entre le jeu et l’histoire interactive. De vrais acteurs filmés en vidéo y interprètent les personnages, dans des décors clairement fabriqués par ordinateur. On compte entre autres la présence de Todd Bridges (Different Strokes) ou de June Lockhart (Lost in Space). C’est le créateur de la franchise lui-même, Chris Jones, qui tient le rôle principal.
En dehors des cinématiques, la grande majorité de Tesla Effect consiste à explorer minutieusement des environnements en 3D. Les mécaniques sont simples : on survole les décors à l’aide de la souris pour découvrir des indices et différents items qui nous permettront de progresser dans l’enquête. Les objets récoltés au gré de l’aventure peuvent aussi être combinés. Une bonne variété de puzzles inventifs et souvent complexes complète l’expérience.
On reçoit des points selon notre perspicacité. Deux niveaux de difficulté sont disponibles; en mode facile, un système empêche la frustration lorsqu’on se bute à une énigme, en fournissant des indices en échange d’une moins bonne note générale. Les dialogues proposent des choix de réponse multiples, mais la nature précise de chacune n’est pas toujours évidente en se fiant à la description. Nos décisions influent sur l’histoire, et le jeu contient pas moins de cinq finales différentes.
Malgré son ambiance de polar noir, Tesla Effect est bourré d’humour et de clins d’œil à la culture populaire. Si les gags adolescents ne font pas mouche à tout coup (frôlant parfois même le sexisme), l’écriture du scénario comme des dialogues représente le point fort de la campagne d’une quinzaine d’heures. Personne ne sera ébloui par les graphiques par contre, qui ne se comparent pas du tout à ce qui se fait aujourd’hui, avec leurs textures floues, et leurs rendus assez vieillots.
Il ne se fait plus beaucoup d’expériences du genre de Telsa Effect: A Tex Murphy Adventure de nos jours, et c’est dommage. Ce jeu « pointer et cliquer » devrait plaire aux nostalgiques, mais aussi à ceux et celles qui préfèrent une bonne histoire et quelques rires à des visuels à la fine pointe de la technologie.
Tesla Effect: A Tex Murphy Adventure constitue un véritable voyage dans le temps à plusieurs égards. Si l’intrigue de ce jeu d’aventure Mac et PC se déroule après la troisième guerre mondiale dans une San Francisco futuriste peuplée de mutants, ce sont surtout les mécaniques qui proposent un retour vers les bonnes vieilles années 1990, au moment où les expériences du type « pointer et cliquer » et Tex Murphy connaissaient leur heure de gloire.
C’est grâce à une campagne Kickstarter que la série a pu renaître de ses cendres après seize ans d’absence. Au début de ce sixième et nouvel opus, Tex Murphy souffre de la pire gueule de bois de son existence. En effet, le détective se réveille sans aucun souvenir de ce qu’il a pu faire durant les sept dernières années. En enquêtant sur son propre passé, l’improbable héros se retrouvera au cœur d’un vaste complot mêlant meurtres, trahisons, et les inventions de Nikola Tesla.
Respectant à la lettre son héritage, l’expérience que propose Telsa Effect: A Tex Murphy Adventure se situe à mi-chemin entre le jeu et l’histoire interactive. De vrais acteurs filmés en vidéo y interprètent les personnages, dans des décors clairement fabriqués par ordinateur. On compte entre autres la présence de Todd Bridges (Different Strokes) ou de June Lockhart (Lost in Space). C’est le créateur de la franchise lui-même, Chris Jones, qui tient le rôle principal.
En dehors des cinématiques, la grande majorité de Tesla Effect consiste à explorer minutieusement des environnements en 3D. Les mécaniques sont simples : on survole les décors à l’aide de la souris pour découvrir des indices et différents items qui nous permettront de progresser dans l’enquête. Les objets récoltés au gré de l’aventure peuvent aussi être combinés. Une bonne variété de puzzles inventifs et souvent complexes complète l’expérience.
On reçoit des points selon notre perspicacité. Deux niveaux de difficulté sont disponibles; en mode facile, un système empêche la frustration lorsqu’on se bute à une énigme, en fournissant des indices en échange d’une moins bonne note générale. Les dialogues proposent des choix de réponse multiples, mais la nature précise de chacune n’est pas toujours évidente en se fiant à la description. Nos décisions influent sur l’histoire, et le jeu contient pas moins de cinq finales différentes.
Malgré son ambiance de polar noir, Tesla Effect est bourré d’humour et de clins d’œil à la culture populaire. Si les gags adolescents ne font pas mouche à tout coup (frôlant parfois même le sexisme), l’écriture du scénario comme des dialogues représente le point fort de la campagne d’une quinzaine d’heures. Personne ne sera ébloui par les graphiques par contre, qui ne se comparent pas du tout à ce qui se fait aujourd’hui, avec leurs textures floues, et leurs rendus assez vieillots.
Il ne se fait plus beaucoup d’expériences du genre de Telsa Effect: A Tex Murphy Adventure de nos jours, et c’est dommage. Ce jeu « pointer et cliquer » devrait plaire aux nostalgiques, mais aussi à ceux et celles qui préfèrent une bonne histoire et quelques rires à des visuels à la fine pointe de la technologie.
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