Powerman 5000 - Builders of the future



Aujourd’hui, une collaboration « J’ai 15 ans aujourd’hui » et « Que sont-ils devenus », j’ai écouté le dernier disque de Powerman 5000, le frère de Rob Zombie.  Il a remporté un certain succès dans l’ombre de celui-ci au tournant du millénaire avec la chanson When worlds collide que l’ado 15 ans que j’étais a fort apprécié ! Powerman 5000 n’a jamais arrêté de sortir des disques, donc où est-ce que PM5K est rendu musicalement ? C’est avec l’album Builders of the future que nous y répondrons.

 Invade, Destroy, Repeat : Cette toune là est donc ben perdu quelque part en 1999. Le drum sonne la canne. Pas écoutable. C’est une espèce de tentative de toune d’aréna assez ratée.

 We want it all : Déjà, on a quelque chose de plus intéressant. Le couplet est solide, le refrain, beaucoup moins. C’est une toune de party boostés aux guitares disto.

 How to be a human : On a ici un premier refrain fort. Autant le rap-rock de 99 incorporait le rap au metal, là c’est le dance qui se fait booster aux guits. Et pour cette chanson là : c’est réussi. High energy, catchy.

 You’re gonna love it, if you like it or not : Le principe est repris ici, mais de manière beaucoup moins convaincante. C’est pas vraiment des bons côtés de la dance qui sont incorporés on dirait : les handclap cheap … c’est très mauvais !

 Builders of the future : Intro intéressante, plus electro, on valse pratiquement vers le trance en plus harsh. Les guitares disparaissent et laissent place à des sons synthé old school. Très catchy, high energy.

 I want to kill you : Le couplet à la guit acoustique clash vraiment avec la toune d’avant, ce qui est bien. On y ajoute des sons électro plus ambients. Les arrangements sont plus en subtilité et ça fait du bien ! On peut aussi apprécier la voix. Très achevée.   

 Modern world : J’ai trop l’impression que ça fait 3 fois qu’il me chante la même toune, et que cette toune est mauvaise.

 Live it up before you’re dead : On y va pour une 4e toune pareille ? Oui monsieur ! Le solo est decent.

 I can’t fucking hear you : On a ici une toune plus pesante, donc on ne poursuit pas dans la lignée pour une 5e toune, ce qui est le putain de strict minimum. C’est plutôt décent comme chanson. J’entend Saliva par boute.

 Evil World : On y va avec une chanson électro harsh pour terminer ça. Les transitions sont bonnes. J’aime le tone de guit plus harsh. Il y a des effets de voix vraiment nuls à chier par contre !


On a ici un album clairement trop répétitif. Je suis conscient que je ne suis peut-être plus le public cible de Powerman 5000, mais avec cet album, je me demande même si l’ado de 15 ans que j’étais l’aurait aimé. On y trouve quelques beaux flashs par contre, c’est un cas d’achat à la pièce.  5/10 

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