critique de Mathieu Chamberland (@mathchamb)
Indéniablement, les membres de Monogrenade doivent s’attendent aux comparaisons. Similaire à Karkwa dans l'approche et jouant proche de l'univers déjà intensément défriché d'Arcade Fire, le groupe propose tout de même une approche pop-rock électro personnelle qui fait de Composite, deuxième album du groupe, une perle d'arrangements audacieux, combinaison d'éléments "naturel" et "electro" , dans une proposition homogène de qualité. Il est facile d'y aller d'un mélange des genres et des styles, pourtant le résultat positif n'est pas toujours au rendez-vous. Contrairement à plusieurs autres groupes qui tenteront en vain l'exercice du "cross-over", Monogrenade réussi à merveille l'épreuve d'amalgamer des saveurs électroniques à leur recette organique. La résultante en demeure un album éclectique certes, mais accessible de par ses textes et ses mélodies. Ce composite reste une excellente porte d'entrée dans le monde plus complexe de la musique émergente. Lorsque l'auditeur laisse de côté la facilité de la musique populaire pour ouvrir ses horizons, l'expérience finale est une récompense pour les oreilles, pour l'esprit, pour l'âme.
À noter l'agréable duo avec Marie-Pier Arthur sur Labyrinthe, une chanson "upbeat" au résultat fort agréable.
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