The Nut Job / Opération Noisettes : critique


texte de @MarieLooper
   
     Coproduction canadienne, américaine et sud-coréenne, le film d'animation 3d, The nut job, réalisé par Peter Lepeniotis, inspiré de son propre court métrage datant de 2005 traite quelque peu du même thème. C'est-à-dire, l'histoire d’animaux vivant dans un parc au centre de la ville ayant comme but ultime la quête de nourriture pour leur survie. Une véritable petite communauté s'est créée, mélangeant les écureuils, oiseaux, taupe, rat dirigé par un raton laveur. Un seul, Surly l'écureuil , n'adhère pas à ce groupe, il est solitaire, rebelle et ingénieux. Il est convaincu qu'il n'a pas besoin de personne pour l'aider à survivre. Le jour où il se fait bannir du parc à cause de c'est trop nombreuses mauvaises actions, il se rend compte que la ville est un lieu dangereux et il tentera, avec l'aide de son compagnon, un rat appelé Buddy, de regagner le respect du groupe en trouvant de la nourriture.

     Là commence une histoire où se croiseront action, aventure, comédie, vols de banque et où les humains et les animaux se croiseront en influençant le destin l'un de l'autre sans le vouloir.
   

     The nut job est un film sans aucun temps mort. L'humour parfois très graphique, inspiré des dessins animés des années 1950, ponctué d'effets sonores amusants plairont sans aucun doute aux plus jeunes. Les personnages les plus attachants sont les personnages secondaires, mais la chimie créée fonctionne et nous amène à aimer tous les protagonistes. Par contre, bien qu'elle soit de qualité supérieure, la modélisation de certains personnages semble un peu trop proche d'autres créations, par exemple Ratatouille et Angry bird.

     L'histoire, bien que très peu surprenante comporte son lot de thème qui pourra plaire à tous. Tout d'abord, le personnage de Surly. Solitaire, parfois plus proche de l'anarchiste qui s'oppose et qui questionne tout, sauvera les animaux du parc grâce à son esprit critique. Ce qui plaît est surtout le fait qu'il est solitaire et indépendant par choix, donc, même si les scénaristes ont voulu ouvrir la possibilité d'une histoire romantique entre lui et le protagoniste féminin, Surly reste lui-même jusqu'à la fin.

          Ce film ne révolutionne rien, mais agrémentera sans aucun doute vos soirées de janvier.

En salle le vendredi 17 janvier 2014

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