Texte par @MarieLooper
Si vous cherchez à fuir le froid hivernal, peut-être serez-vous tenté de vous réfugier dans une salle de cinéma. Le mois de janvier n'étant pas choyé pour ce qui est des grandes sorties cinématographiques de l'année, un des choix qui vous attirera peut-être sera, I, Frankenstein. Doté d'une distribution des plus acceptables, Aaron Eckhart (que j'ai grandement apprécié dans Thank you for smoking, mais surtout reconnu pour son rôle de Two-face dans The Dark Knight), Yvonne Strahovski (que nous avons découverte dans la série Chuck), Miranda Otto (Seigneur des anneaux), Bill Nighy (Harry Potter, Le pirate des caraïbes, love actually).
L'histoire se passe à notre époque, dans un univers ou ce mélange haute technologie et architecture gothique. Frankenstein (Aaron Eckhart), nommé Adam par la reine des gargouilles (Miranda Otto), est un être qui ne semble pas vouloir mourir. En effet, 200 ans après sa création, Adam ère toujours en solitaire sur notre planète. Ses étonnantes capacités intriguent et font l'envie de plusieurs. C'est pourquoi les gargouilles et les démons tentent de convaincre Adam de participer à une guerre qui les opposent. Adam prendra-t-il parti dans cette guerre, ou continuera-t-il son chemin solitaire sur cette terre? Une docteure (Yvonne Strahovski) engagé afin de faire revenir à la vie des êtres vivants grâce à l'électrophysiologie l'aidera à faire son choix et à trouver son identité.
Inspirée de la bandes dessinées de Kevin Grevioux, cette adaptation moderne du roman de Mary Shelley est quelque peu brouillonne. On sent que l'équipe avait probablement de bonnes intentions, mais les effets visuels qui ne sont pas toujours au point et ne sont surtout pas assez impressionnant pour rattraper un scénario très peu original. Mais, c'est surtout l'inégalité des effets qui choquent, il y a des scènes et du 3d assez réussi qui se frottent à des maquillages, des scènes de combat risible et des effets 3d bâclés.
Tout de même, on peut se dire qu'au moins, il y a de l'action, mais l'ensemble est peu inspirant. On se demande quand même si Eckhart va enfin nous revenir avec un bon film, parce qu'on commence à perdre espoir. Pour la soirée d'hiver où vous n'aurez trouvé rien de mieux à faire.
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