Avenged Sevenfold nous arrive avec l’album Hail to the king , leur sixième album studio. Sans être un grand fan de la formation, elle figure parmi celles que j’apprécie et pour lesquelles j’ai un intérêt à chaque nouvel album.
Pour cet opus, j’ai bien apprécié la simplicité et le côté un peu plus sale de la production, qui inclut beaucoup de power chords avec des tones qui rentrent dedans. J’avais tendance à les trouver « over-produced » mais sur cet album, cet aspect est corrigé. Avec moins de virtuosité, on est plus à même d'apprécier l'écriture efficace. Les influences sont claires, parfois même trop par endroits. La chanson Doing Time rappelle beaucoup trop Guns n’Roses et This Means War, c’est identique à Sad But True de Metallica. C'est aussi la même chose pour Coming Home avec Iron Maiden. On ne peut en vouloir au groupe d’être influencé par ces classiques, mais on peut se demander où est passé leur identité propre dans ces trois morceaux en particulier.
Les morceaux qui ont ressorti du lot à mes oreilles sont entres autres Requiem, qui a un couplet totalement épique. Je déteste la recette qui consiste à inclure un slow dans un album rock mais Crimson Day m’a gagné à l’usure, je dois l’avouer. Les autres chansons ont des débuts ordinaires mais qui te gagnent avec le temps. Le meilleur exemple est la chanson Planets, qui s’améliore à chaque seconde. J'ajoute aussi une mention honorable à la chanson Acid Rain pour les bons arrangements.
Petit mot sur le single Hail to the King: malgré qu’elle soit la chanson la plus « singlable », elle est loin d’être la meilleure. C'est bien la preuve que le meilleur Avenged Sevenfold n’est pas le plus commercial.
Au final, cet album ne passera pas à l’histoire et vieillira probablement mal, mais demeure efficace et conservera l’intérêt que j'aurai pour les albums suivants parce que j'adore la nouvelle simplicité du groupe.
Texte révisé par Isabelle Trottier (@Szaz22)
Texte révisé par Isabelle Trottier (@Szaz22)
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